20 novembre 2017

Château de Bonaguil

Impressionnante forteresse construite au XIIIe siècle, le château de Bonaguil se dresse sur le territoire communal de Saint-Front-sur-Lémance, mais appartient à la commune voisine de Fumel depuis 1860.

Sur son rocher, le château médiéval, remarquablement conservé, domine le paysage.



Sont plus particulièrement remarquables son puits, son pont-levis (reconstitué en 2005) et son donjon, construit au-dessus d'une grotte.

Ce qui est surprenant, c'est la localisation de ce château-fort. En effet, il ne situe ni sur une route à défendre ni au-dessus d'une ville à protéger.

Initialement aménagé par un seigneur nommé Béranger de Roquefeuil, le château a connu, lors de sa longue histoire, des renforcements successifs pour s'adapter aux améliorations de l'artillerie, puis des adaptations d'agrément au XVIIIe siècle. À cette époque, les constructions de nouveaux logements s'accompagnent de la transformation des ponts-levis en ponts-dormants et de la destruction d'une partie des remparts médiévaux.

Château

13 novembre 2017

Chevalement de Folschviller

Folschviller est une petite commune française de la Moselle, dans l'ancien bassin minier lorrain.

Un chevalement est, dans le vocabulaire de l'industrie minière, la structure servant d'ascenceur, aussi bien pour le matériel que pour les hommes et le minerai.

Le chevalement de Folschviller est un vestige rare du patrimoine industriel du siècle dernier, d'un modèle architectural très peu courant, en forme de marteau.



Le bassin houiller lorrain fut un des plus importants en France, avec le bassin minier picard.
Son exploitation, pour l'extraction du charbon, commença en 1818, pour se terminer complétement en 2004. Jusqu'à 58 puits furent "foncés", c'est-à-dire creusés en descendant.

À Folschviller, le fonçage de deux puits commence en 1931 et les travaux durent jusqu'en 1948, à cause de différentes difficultés techniques et, bien sûr, de la guerre. La fermeture du site intervient dès 1979. De nos jours, il ne subsiste des divers bâtiments du siège minier que le portail d'entrée et la tour métallique rouge plantée au cœur de l'ancien carreau de la mine, aujourd'hui devenue une zone industrielle.


Voir aussi : les terrils à Loos-en-Gohelle.

9 novembre 2017

Mémorial Charles de Gaulle, Colombey les Deux Églises



Non, il n'y a pas d'erreur d'orthographe ou typographique dans le titre.
Car la commune de "Colombey-les-Deux-Églises" (avec des traits d'union) n'existe plus, administrativement, depuis le 1er janvier 2017, date à laquelle elle a fusionné avec Lamothe-en-Blais pour créer la commune nouvelle de Colombey les Deux Églises (sans traits d'union).

Le nom du village est intimement associé à celui du général Charles de Gaulle, héros de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, auteur de "l'appel du 18 juin", mais aussi instigateur et premier président de la Cinquième République française, notamment.

Charles de Gaulle fit en effet l'acquisition d'une résidence, connue sous le nom de "La Boisserie", en 1934, dans cette commune bien loin du tumulte parisien.
Il y reçut le chancelier allemand Konrad Adenauer en septembre 1958, dans la perspective de la réconciliation historique franco-allemande.
Il s'y retira, après sa démission, en 1969, jusqu'à sa mort, l'année suivante, le 9 novembre 1970.

Sur la colline voisine, une croix de Lorraine monumentale de plus de quarante mètres de haut, recouverte de granit rose et de bronze, est érigée en 1972.
C'est elle que l'on aperçoit dans la vue interactive ci-dessus.


Le petit mémorial construit initialement au pied de la croix a été agrandi à partir de 2006 à l'initiative du président de la République Jacques Chirac.
Le nouveau bâtiment de quatre mille mètres carrés a été inauguré en 2008 pour accueillir l'actuel mémorial Charles de Gaulle, comprenant notamment un espace d'exposition de 1 600 m2, un centre de documentation et un amphithéâtre de près de 200 places.
En voici un aperçu depuis la route en contrebas :


6 novembre 2017

Cap Fréhel

Le Cap Fréhel est une pointe de terre bretonne s'avançant dans la Manche.



Au bord de ses falaises abruptes de grès rose qui dominent la mer de 70 mètres, est plantée une petite tour cylindrique abritant une corne de brume.


Un peu plus haut dans les terres s'élèvent, côte à côte, deux phares.

Le plus ancien, le phare "Vauban", fut construit à l'époque de Louis XIV, au tout début du XVIIIe siècle.
Il fonctionnait à l'huile de poisson puis, plus tard, au charbon.

Le phare actuel, électrique, un des plus puissant de France, a été inauguré en 1950. Haut de plus d'une trentaine de mètres, il est ouvert aux visiteurs.

Un sentier côtier relie, pour une belle balade au milieu d'une réserve ornithologique et de ses bruyères, le Cap Fréhel à un célèbre château-fort breton, le Fort La Latte, aussi appelé "Fort de la roche Goyon".

Nature