L'île de Platais, aussi appelée île de Médan du nom de la commune voisine, émerge au milieu de la Seine, dans les Yvelines.
Le célèbre écrivain Émile Zola s'y installa dans un chalet à la fin du XIXe siècle.
Plus tard, après avoir hébergé "Physiopolis", une colonie naturiste, l'île vit s'aménager la "Plage de Villennes", un centre aquatique avec rivages de sable.
L'établissement est aujourd'hui laissé à l'abandon et on peut voir, de la berge, un toboggan abîmé par les ans et les intempéries.
Bien que difficile d'accès, car entièrement entourée d'eau, l'île fait le bonheur des adeptes de l'urbex, exploration "urbaine" de constructions abandonnées.
À voir aussi :
29 juillet 2019
22 juillet 2019
Viaduc des Fades
Moins connu que ses cousins de Millau et de Garabit, le viaduc des Fades
n'en a pas moins été retenu comme projet majeur pour le millésime 2019 du "loto du patrimoine".
Édifié de 1901 à 1909, l'ouvrage ferroviaire enjambe la rivière La Sioule, en reliant la commune de Sauret-Besserve à celle des Ancizes-Comps.
À la date de son inauguration, le 10 octobre 1909, il était le plus haut pont du monde, les rails étant posés à plus de 132 mètres au-dessus du fond des gorges.
Les deux grandes piles, creuses, mesurent plus de 92 mètres de haut.
Le viaduc, mal entretenu, a vu son état général tellement dégradé, en particulier à cause de la rouille rongeant ses parties métalliques, qu'il n'est plus ouvert à la circulation des trains depuis la fin de l'année 2007.
Voir aussi : le pont de Caronte (Martigues), le viaduc de Rouzat et le pont de Cassagne (Planès).
Édifié de 1901 à 1909, l'ouvrage ferroviaire enjambe la rivière La Sioule, en reliant la commune de Sauret-Besserve à celle des Ancizes-Comps.
À la date de son inauguration, le 10 octobre 1909, il était le plus haut pont du monde, les rails étant posés à plus de 132 mètres au-dessus du fond des gorges.
Les deux grandes piles, creuses, mesurent plus de 92 mètres de haut.
Le viaduc, mal entretenu, a vu son état général tellement dégradé, en particulier à cause de la rouille rongeant ses parties métalliques, qu'il n'est plus ouvert à la circulation des trains depuis la fin de l'année 2007.
Voir aussi : le pont de Caronte (Martigues), le viaduc de Rouzat et le pont de Cassagne (Planès).
19 juillet 2019
Huître, L'Éguille
Très régulièrement, nous notons ici la présence d'admirables décorations sur nombre de ronds-points de France.
Souvent, elles sont l'occasion de présenter une tradition régionale, un patrimoine local ou une spécialité du coin.
C'est le cas une nouvelle fois avec des mains qui ouvrent une huître avec un couteau au milieu d'un carrefour giratoire à l'entrée de l'Éguille (l'Éguille-sur-Seudre), commune du bassin de Marennes-Oléron.
On le sait, l'élevage des huîtres s'appelle l'ostréiculture, la conchyliculture étant, plus largement, l'élevage des coquillages, un des types de l'aquaculture, ce dernier terme désignant toutes les activités de production en milieu aquatique.
L'huître très majoritairement élevée en France porte le nom latin de Crassotrea gigas ou encore Magallana gigas; il s'agit d'une variété d'huître creuse.
Si on exclut la Chine, gros producteur de plusieurs espèces d'huîtres différentes, la France se classe au troisième rang des producteurs mondiaux, après la Corée du Sud et le Japon.
La consommation d'huître étant très majoritairement local, il y a très peu d'exportations (mais aussi très peu d'importations).
La France est donc, très logiquement, le premier producteur et consommateur d'huîtres en Europe, avec une production d'un peu moins de 130 000 tonnes récoltées en 2016. Mais cette production peut varier notablement d'une année à l'autre en raison de surmortalités dûes à des virus et bactéries.
L'ostréiculture est développée sur tout le littoral de l'hexagone, en mer Méditerranée, le long de l'Océan Atlantique et de la Manche, dans sept principales zones géographiques : Occitanie, Corse, Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charente et bassin d'Arcachon.
Souvent, elles sont l'occasion de présenter une tradition régionale, un patrimoine local ou une spécialité du coin.
C'est le cas une nouvelle fois avec des mains qui ouvrent une huître avec un couteau au milieu d'un carrefour giratoire à l'entrée de l'Éguille (l'Éguille-sur-Seudre), commune du bassin de Marennes-Oléron.
On le sait, l'élevage des huîtres s'appelle l'ostréiculture, la conchyliculture étant, plus largement, l'élevage des coquillages, un des types de l'aquaculture, ce dernier terme désignant toutes les activités de production en milieu aquatique.
L'huître très majoritairement élevée en France porte le nom latin de Crassotrea gigas ou encore Magallana gigas; il s'agit d'une variété d'huître creuse.
Si on exclut la Chine, gros producteur de plusieurs espèces d'huîtres différentes, la France se classe au troisième rang des producteurs mondiaux, après la Corée du Sud et le Japon.
La consommation d'huître étant très majoritairement local, il y a très peu d'exportations (mais aussi très peu d'importations).
La France est donc, très logiquement, le premier producteur et consommateur d'huîtres en Europe, avec une production d'un peu moins de 130 000 tonnes récoltées en 2016. Mais cette production peut varier notablement d'une année à l'autre en raison de surmortalités dûes à des virus et bactéries.
L'ostréiculture est développée sur tout le littoral de l'hexagone, en mer Méditerranée, le long de l'Océan Atlantique et de la Manche, dans sept principales zones géographiques : Occitanie, Corse, Normandie, Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charente et bassin d'Arcachon.
15 juillet 2019
Château de Malbrouck
Le château de Malbrouck est un château fort
construit au XVe siècle, de 1419 à 1434 et nommé alors "château de Meinsberg".
Il prend son nom actuel à sa réouverture au public en 1998, après son rachat en 1975 par le département de la Moselle et de très importants travaux de restauration commencés en 1989.
Car après une lente dégradation de l'édifice au fil des siècles, sa ruine fut achevée par les bombardements de la Seconde guerre mondiale.
Le château de Malbouck domine la commune de Manderen ("Manderen-Ritzing" depuis le 1er janvier 2019), dans le "pays des trois frontières", région où se touchent la France, l'Allemagne et le Luxembourg.
Son nom fut choisi en référence au duc de Marlborough, surnommé "Malbrouck". C'est de lui que parle la chanson "Malbrouck s'en va-t-en guerre".
Notons que "Malbrouck" désigne aussi une race de singes.
En 1705, dans le cadre de la succession au trône du royaume d'Espagne, légué par Charles II à Philippe d'Anjou, le duc anglais affronte le maréchal français Claude-Louis-Hector de Villars dans la vallée de la Moselle. Le duc de Malborough s'installe, pour envahir la France, au château de Meinsberg pour attendre du renfort, qui ne viendra jamais.
Pendant un siège d'une dizaine de jours, face à de nombreuses désertions, notamment à cause d'absence de ravitaillement, "Malbrouck" s'en va sans combattre.
Il prend son nom actuel à sa réouverture au public en 1998, après son rachat en 1975 par le département de la Moselle et de très importants travaux de restauration commencés en 1989.
Car après une lente dégradation de l'édifice au fil des siècles, sa ruine fut achevée par les bombardements de la Seconde guerre mondiale.
Le château de Malbouck domine la commune de Manderen ("Manderen-Ritzing" depuis le 1er janvier 2019), dans le "pays des trois frontières", région où se touchent la France, l'Allemagne et le Luxembourg.
Son nom fut choisi en référence au duc de Marlborough, surnommé "Malbrouck". C'est de lui que parle la chanson "Malbrouck s'en va-t-en guerre".
Notons que "Malbrouck" désigne aussi une race de singes.
En 1705, dans le cadre de la succession au trône du royaume d'Espagne, légué par Charles II à Philippe d'Anjou, le duc anglais affronte le maréchal français Claude-Louis-Hector de Villars dans la vallée de la Moselle. Le duc de Malborough s'installe, pour envahir la France, au château de Meinsberg pour attendre du renfort, qui ne viendra jamais.
Pendant un siège d'une dizaine de jours, face à de nombreuses désertions, notamment à cause d'absence de ravitaillement, "Malbrouck" s'en va sans combattre.
8 juillet 2019
Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson
Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson présente la spécificité d'avoir le nom de commune le plus long de France.
En nombre de lettres, elle fait jeu égal avec Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont et Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur, mais domine, en nombre de caractères, grâce à deux traits d'union supplémentaires.
Ce toponyme particulièrement développé résulte du regroupement des noms de trois hameaux voisins. Cette fusion découle d'une Ordonnance du roi du 14 septembre 1836 publiée au Bulletin des lois du Royaume de France daté du 12 octobre 1836.
Voici la mairie bouzemontoise :
Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson se situe à l'ouest du Lac du Der, plus grand lac artificiel de France, réputé pour sa fréquentation par de nombreux oiseaux migrateurs, et plus particulièrement pour la présence régulière de grues cendrées.
Voir aussi :Y
En nombre de lettres, elle fait jeu égal avec Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont et Beaujeu-Saint-Vallier-Pierrejux-et-Quitteur, mais domine, en nombre de caractères, grâce à deux traits d'union supplémentaires.
Ce toponyme particulièrement développé résulte du regroupement des noms de trois hameaux voisins. Cette fusion découle d'une Ordonnance du roi du 14 septembre 1836 publiée au Bulletin des lois du Royaume de France daté du 12 octobre 1836.
Voici la mairie bouzemontoise :
Saint-Remy-en-Bouzemont-Saint-Genest-et-Isson se situe à l'ouest du Lac du Der, plus grand lac artificiel de France, réputé pour sa fréquentation par de nombreux oiseaux migrateurs, et plus particulièrement pour la présence régulière de grues cendrées.
Voir aussi :Y
4 juillet 2019
Sculpture giratoire, Villeurbanne
À Villeurbanne, commune de la métropole de Lyon, est visible une "sculpture giratoire", comme un de ses panneaux l'indique explicitement (pour le trouver, cherchez dans le niveau le plus bas) :
Entrant dans notre collection de ronds-points originaux de France, l’œuvre d'art monumentale, composée de panneaux de signalisation surmontés d'un rail de sécurité routière, a été créée en 1988 par Patrick Raynaud pour trôner au centre du carrefour giratoire.
À quelques centaines de mètres se trouve un autre rond-point, décoré de deux maisons jaunes.
Entrant dans notre collection de ronds-points originaux de France, l’œuvre d'art monumentale, composée de panneaux de signalisation surmontés d'un rail de sécurité routière, a été créée en 1988 par Patrick Raynaud pour trôner au centre du carrefour giratoire.
À quelques centaines de mètres se trouve un autre rond-point, décoré de deux maisons jaunes.
1 juillet 2019
Basilique de Vézelay
Haut lieu culturel et spirituel (cultuel, disent certains), la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay est une ancienne abbatiale inscrite depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Lieu de prière et de pèlerinage, c'est aussi un site touristique bourguignon incontournable.
Construit entre 1120 et 1150, agrandi en 1185, l'édifice religieux connait une désaffection à partir du XIVe siècle, tombe progressivement en ruine. En 1790, il devient une simple église dont les pierres seront dispersées pour réutilisation.
En 1840, Viollet-le-Duc, à qui l'on doit notamment les restaurations de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de la cité de Carcassonne, est chargé du sauvetage de la basilique. Il s'agit alors du premier grand chantier de l'architecte âgé de vingt-six ans.
De nos jours, le visiteur peut notamment admirer de nombreuses sculptures magnifiques, au-dessus des portails et sur les chapiteaux des colonnes.
Grâce à l'orientation du bâtiment, une ligne de points lumineux découpe lors du solstice d'été la nef dans toute sa longueur parfaitement au centre de sa largeur, créant ainsi un superbe chemin de lumière.
Lieu de prière et de pèlerinage, c'est aussi un site touristique bourguignon incontournable.
Construit entre 1120 et 1150, agrandi en 1185, l'édifice religieux connait une désaffection à partir du XIVe siècle, tombe progressivement en ruine. En 1790, il devient une simple église dont les pierres seront dispersées pour réutilisation.
En 1840, Viollet-le-Duc, à qui l'on doit notamment les restaurations de la cathédrale Notre-Dame de Paris et de la cité de Carcassonne, est chargé du sauvetage de la basilique. Il s'agit alors du premier grand chantier de l'architecte âgé de vingt-six ans.
De nos jours, le visiteur peut notamment admirer de nombreuses sculptures magnifiques, au-dessus des portails et sur les chapiteaux des colonnes.
Grâce à l'orientation du bâtiment, une ligne de points lumineux découpe lors du solstice d'été la nef dans toute sa longueur parfaitement au centre de sa largeur, créant ainsi un superbe chemin de lumière.
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