29 octobre 2018

Parlement de Bretagne, Rennes

Le Parlement de Bretagne est un magnifique bâtiment emblématique de la ville de Rennes, situé en son centre.



Construit au XVIIe siècle, en 1618, pour héberger l'assemblée réunissant les vassaux du duc de Bretagne pour régler des affaires judiciaires et fiscales, l'édifice abrite aujourd'hui (depuis le début du XIXe siècle) la cour d'appel de Rennes.

Alors qu'en 1720 le monument fût sauvé des flammes du grand incendie de Rennes, en 1995, le 4 février précisément, le feu ravagea le Parlement de Bretagne lors d'une émeute à la suite d'une manifestation de marins pêcheurs : la toiture s'effondra sur les étages, réalisant de très importants dégâts. La restauration nécessita alors cinq ans de travaux de reconstruction et de rénovation.

En zoomant sur la vue ci-dessus, on pourra notamment admirer l'imposant cadran solaire au centre de la façade, ainsi que les quatre statues dorées trônant sur le toit, personnifiant La Loi, La Force, L'Éloquence et la Justice.

25 octobre 2018

Cigogne en Camargue

La cigogne blanche est un oiseau que l'on s'attend à voir, traditionnellement, en Alsace, dont c'est un emblème.
Mais en Camargue, au pays des flamants roses, aussi, il y a des bébés à apporter !
Plus sérieusement, le sud de la France se trouve sur un principal trajet de migration des cigognes, depuis l'est de la France jusqu'en Afrique (principalement au Mali et en Mauritanie), en passant par l'Espagne, le détroit de Gibraltar et le Maroc.
Il n'est donc pas si surprenant d'y voir ces oiseaux.



Le spécimen visible ci-dessus, sur son nid, a été photographié près de l'étang de Scamandre, au sud-est de la commune gardoise de Saint-Gilles, dans la Petite Camargue (c'est-à-dire la partie de la Camargue qui se situe à l'ouest du Rhône).

La réserve naturelle régionale du Scamandre, qui englobe l'étang du même nom, abrite de nombreuses autres espèces d'oiseaux, notamment des aigrettes, des butors, des ibis mais aussi, plus communs, des hérons et des canards, sans oublier, évidemment, des flamants roses.

Voir aussi : Cigoland, à Kintzheim.

Nature

19 octobre 2018

Catène de containers, Le Havre

"Catène de containers" est le nom d'une œuvre de l'artiste Vincent Ganivet.
Créée pour fêter, en 2017, les 500 ans du port du Havre -fondé avec la ville par François Ier en 1517-, elle se trouve sur un des quais havrais.

La sculpture monumentale présente deux arches constituées de conteneurs (ou containers) métalliques colorés.



Ces gros caissons que transportent, remplis de marchandise, les cargos sur les mers du globe, symbolisent la dimension maritime indiscutable de la ville.
En effet, si le port du Havre est le deuxième port français, après Marseille, en terme de tonnage traité, il est le premier lorsque l'on prend en compte le nombre de conteneurs, avec deux millions d'"EVP" (équivalent Vingt Pieds, longueur d'un conteneur standard) accueillis par an en moyenne.

Le mot rare "catène" vient du latin "catena" signifiant "chaîne", "enchaînement", et fait parfois référence, en théologie par exemple, à une suite de remarques sur les saintes écritures.


"Catène de containers" n'est pas sans faire penser à certaines œuvres d'art contemporain décorant des ronds-points de France, comme "La main jaune" à Châtellerault ou "Arbre en ciel" à Cugnaux.

15 octobre 2018

Île Penotte, Les Sables-d'Olonne

"L'île Penotte" est le nom d'un curieux quartier piétonnier des Sables-d'Olonne, à quelques pas de sa majestueuse plage de sable fin.



Ce qui fait sa particularité et sa popularité, ce sont les nombreuses mosaïques qui décorent ses ruelles.
Ces œuvres d'art -que d'aucuns qualifieraient de "street art" particulièrement original- sont réalisées avec des coquillages par Danièle "Dan'" Arnaud-Aubin, surnommée très logiquement "Madame Coquillages".

Les fresques murales côtoient des encadrements de portes, et même la signalétique des rues se pare de décorations colorées (comme on peut le voir sur la vue interactive ci-dessus), avec l'accord des riverains ainsi que des autorités.

8 octobre 2018

Aqueduc du Gier, Chaponost

L'aqueduc du Gier est un impressionnant édifice romain construit au premier siècle de notre ère, pour alimenter en eau "Lugdunum", la "capitale des Gaules", aujourd'hui métropole de Lyon.

Le tronçon qui traverse la commune de Chaponost (les "Arches du Plat de l'Air", d'une longueur de plus de 500 mètres avec près de 100 arches) a été sélectionné comme "projet emblématique" lors du "loto du patrimoine" organisé en septembre 2018.


L'aqueduc tire son nom du cours d'eau dans lequel il puise sa source près de Saint-Chamond (département de la Loire).

D'une longueur totale de 86 kilomètres, il comprenait, outre des points et des files d'arches, des tunnels souterrains et, caractéristique remarquables, plusieurs siphons inversés pour traverser, selon le principe des vases communicants, de larges déclivités. Des regards, régulièrement espacés d'environ 77 mètres, permettaient un accès aisé à la canalisation.
Pour se rendre compte de la très faible pente de l'ouvrage, il faut savoir qu'il ne descend en moyenne que d'un peu plus d'un mètre par kilomètre.
La partie visible à Chaponost, particulièrement bien conservée, laisse notamment voir le parement réticulé des paliers des arches, sorte de mosaïque basique dont le motif fait penser à un filet.

Voir aussi : l'aqueduc de Roquefavour.


Si la période gallo-romaine vous intéresse, vous pouvez vous reporter aux lieux suivant :

Vous pouvez également consulter un autre site retenu par le loto du patrimoine organisé en septembre 2018, celui de la rotonde ferroviaire de Montabon.