31 octobre 2020

Tour des Sorcières, Sélestat

À Sélestat, dans le Bas-Rhin, se dresse une austère et imposante tour médiévale, surmontée d'un nid de cigognes.

Ce bâtiment, classé monument historique depuis 1929, faisait partie de l'enceinte de la ville, construite au XIIIe siècle, dans laquelle il formait une porte.
Plusieurs fois remaniée, la tour servit de prison durant le Moyen Âge, principalement pour des femmes accusées fréquemment de sorcellerie à cette époque, dans l'attente de leur passage sur le bûcher.
Cette utilisation ancienne du monument explique son nom : la Tour des Sorcières.


Voir aussi : la Tour des Sorcières à Rouffach, à Châtenois et à Kaysersberg.

29 octobre 2020

Notre-Dame de l’Assomption, Nice

Un nouveau drame s'est produit sur le sol français, à la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice.



Construite au XIXe siècle, plus précisément de 1864 à 1868, cette plus grande église de Nice est réputée pour ses vitraux ainsi que pour les deux tours d'une trentaine de mètres de son assez sobre façade entre lesquelles se déploie une grande rosace évoquant celle de Notre-Dame de Paris.

Un grand bâtiment rectangulaire devant des absidioles (chapelles rayonnantes) plus classiques rend l'arrière de la basilique facilement reconnaissable.


La vue aérienne permet d'admirer en un seul regard l'ensemble de son architecture et de son style néogothique, en constatant que le plan de la basilique n'est pas en forme de croix.


À voir aussi à Nice : un chien sur un rond-point et la plage d'un personnage de cinéma.

26 octobre 2020

Avenue de Camoëns, Paris

L'avenue de Camoëns, à Paris, se termine par un bel escalier, au pied duquel trône le remarquable buste de un écrivain portugais : Luís Vaz de Camões (1524-1580), surnommé en français "Le Camoëns".
Ce dernier, auteur notamment de "Les Lusiades" ("Os Lusíadas", que l'on peut également traduire par "Les Portugais"), est considéré comme le plus grand poète lusitanien de tous les temps. À tel point que la fête nationale du Portugal se célébre le 10 juin, jour de sa mort.



En haut de l'escalier, "l'avenue" pavée, qui tient en réalité plus de la ruelle que d'une grande artère, offre une vue typiquement parisienne et imprenable sur la Tour Eiffel, particulièrement photogénique :

19 octobre 2020

Clocher de Collioure

Le clocher de Collioure se présente sous la forme d'une tour cylindrique en pierre surmontée d'une coupole colorée et agrémentée d'une horloge. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1932.



L'église Notre-Dame-des-Anges, construite à la fin du XVIIe siècle, réutilisa une tour-fanal (autrement dit : un phare) pour en faire son clocher.
Son emplacement, les pieds dans l'eau en bordure d'une baie magnifique, la rend emblématiquement photogénique.
Malheureusement, l'eau et le sel de la mer entraînent une dégradation continuelle de cet admirable patrimoine architectural.
On notera des mâchicoulis dignes d'une forteresse médiévales sur les murs de l'église : il s'agit, en fait, de latrines (autrement dit : de toilettes), construites en 1725.

12 octobre 2020

Chien Totor, Nice

La représentation en 3D d'un chien qui semble tout droit sorti d'une bande dessinée trône sur le rond-point de la place du Commandant Gérôme, à Nice, dans le quartier de Cimiez.

Baptisé "Totor" par son créateur, prenant la pose debout, appuyé sur un cyprès, les pattes postérieures croisées, cet attendrissant canidé de la race "Jack Russel terrier" est l’œuvre de l'artiste niçois Stéphane Bolongaro, né en 1963.
Son "Totor", décliné en plusieurs tailles, dans différentes positions et avec la tête décorée de taches de couleurs variées, est son travail le plus connu, avec ses sculptures de robots.

À voir aussi à Nice : la plage de "Brice de Nice" et la basilique Notre-Dame de l'Assomption.
Rond-point

5 octobre 2020

Poterie, Betschdorf

De nombreux carrefours giratoires en France mettent en valeur, en guise de décoration, un produit ou un savoir-faire local, immédiatement reconnaissable par les habitants, les visiteurs, les touristes.



Ainsi, sur un rond-point près de Betschdorf, se dresse un pot géant à deux anses, blanc et bleu, sur lequel figure le nom et le blason de la commune.

Cette dernière héberge un "musée de la poterie" principalement consacré à la poterie en grès au sel, spécialité locale et tradition alsacienne, utilisant l'oxyde de cobalt pour obtenir une couleur bleue caractéristique.
Le sel, projeté sur le grès lors de sa cuisson à plus de mille degrés Celsius permet une vitrification des objets qui les rend inaltérables et imperméables, donc particulièrement utiles pour la conservation des boissons et des aliments.
Des tuyaux en grès vernissé furent un temps utilisés pour les canalisations de tout-à-l'égout.
Rond-point