31 janvier 2020

La chouette de Dijon

La ville de Dijon est connue dans le monde entier pour sa moutarde mais aussi ses pains d'épices, sans oublier le palais des ducs de Bourgogne, bien sûr.
Mais connaissez-vous le secret de sa chouette, animal associée à Athéna, déesse grecque de la sagesse ?

Une petite sculpture de cet oiseau orne, à hauteur d'homme, un contrefort extérieur de l'église Notre-Dame de Dijon, dans une des rues piétonnes du centre-ville, inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco en 2015.



La pierre est particulièrement usée, très polie, car il se dit qu'elle porte bonheur : il suffirait de la caresser de la main gauche pour voir un vœu exaucé. Succès assuré pour l'oiseau sculpté !

28 janvier 2020

Mairie de Saint-Germain-de-Pasquier

La petite commune de Saint-Germain-de-Pasquier (126 habitants en 2017) se distingue par sa mairie.
Ancienne chapelle établie à l'emplacement d'une source présumée miraculeuse, c'est la plus petite mairie de France, d'une surface d'environ 8 m2.


Mais grâce à un aménagement adapté, cette taille suffit à l'accueil simultané des onze élus municipaux et de la secrétaire de mairie.
Pour les mariages, par contre, les familles et invités doivent rester dehors, assistant à la cérémonie civile par la porte et la fenêtre.

27 janvier 2020

Le Signal, Soulac-sur-Mer

"Le Signal" est le nom d'un immeuble d'habitation de Soulac-sur-Mer, symbole, bien malgré lui, d'une des manifestations du réchauffement climatique : le recul du trait de cote, limite qu'atteignent les vagues.
Cette érosion océanique constitue, peut-être, un des premiers signes de la montée des eaux annoncée à la suite de la fonte des glaces causée par l'augmentation globale des températures sur notre planète.



À sa construction en 1967, après un permis de construire accordé en 1965 par le préfet de la Gironde, le bâtiment se trouvait à 200 mètres du bord de plage.
Or, lors de grandes marées, l'eau s'approche maintenant à moins de 20 mètres des murs, la dune ayant été dévorée par la houle.
Le bâtiment menaçant de s'écrouler, le préfet demanda en janvier 2014 au maire de prendre un arrêté d'évacuation des lieux pour ne plus mettre en dangers les résidents.
Depuis, ces derniers essaient d'obtenir une indemnisation de l'État qui, par la voix du préfet, et non du maire, a accordé le permis de construire.

Abandonné, l'édifice se retrouve couvert de graffitis et voit ses fenêtres brisées. On ne peut qu'imaginer l'état de l'intérieur des logements, malgré les barrières censées interdire tout accès.

Tout près se trouve une grande statue mêlant noir, blanc, rouge et bleu.
Il s'agit de "La Danse", sculpture en ciment de 5 mètres, de Marc-Antoine Bissière, alias "Louttre.B" (1926-2012).
Saurez-vous la trouver en vous déplaçant virtuellement un peu dans la vue interactive ci-dessus ?

24 janvier 2020

Tour La Marseillaise

La tour "La Marseillaise" a reçu la médaille d'argent 2018 au "Emporis Skyscraper Award", prix d'architecture récompensant des gratte-ciels.



Conçue par le célèbre architecte français Jean Nouvel (né en 1945), elle se situe, comme son nom l'indique, à Marseille, en bordure du port de commerce.
Inaugurée en octobre 2019, elle mesure 135 mètres de hauteur.
Elle se distingue notamment par les dégradés tricolores sur ses façades, mais aussi par un système de climatisation utilisant l'eau de mer, la thalassothermie.


Voir aussi à Marseille : le palais du Pharo et le pouce de César.
Voir également : "L'Arbre Blanc" de Montpellier et "les Choux" de Créteil.

20 janvier 2020

Barrage de Malpasset

Le barrage de Malpasset, à quelques kilomètres au nord de Fréjus, dans le Var, s'est rompu en 1959.

On distingue très nettement le béton de ses ruines sur la photographie aérienne suivante :

Construit de 1952 à 1954 afin de constituer une réserve d'eau pour alimenter les localités environnantes, le barrage, d'une hauteur de 60 mètres, se brise au début de la nuit du 2 décembre 1959, à la suite de très importantes pluies, libérant 50 millions de m3 de liquide.
L'énorme vague déferle alors dans la vallée à près de 80 km/h pour atteindre la ville où elle fera de très nombreux dégâts, tuant plus de 400 personnes.


Le site des ruines du barrage peut être le but d'une excursion, mais, s'il n'est pas réellement un lieu de recueillement, il est à respecter en mémoire des victimes.

On remarquera, le long du petit torrent appelé le Reyran, d'énormes rochers et blocs de ciment, vestiges éparpillés du drame.

17 janvier 2020

Crin blanc, Saintes-Maries-de-la-Mer

Sur un petit rond-point au centre des Saintes-Maries-de-la-Mer, capitale de la Camargue, se trouve une sculpture de cheval en pierre dite "d'Estaillades", pierre de taille en calcaire blanc.



D'un poids de 6 tonnes et demie, l’œuvre réalisée par Pascal Demaumont a été inaugurée en 2008.
Elle constitue un hommage à Denys Colomb de Daunant (1922-2006), figure emblématique de la défense des traditions camarguaises.
Manadier poète, il fut l'auteur et le coscénariste du film "Crin Blanc" tourné en 1952 par Albert Lamorisse (1922-1970).


On aperçoit, à l'arrière-plan de la vue interactive ci-dessus, le haut de l'église "Notre-Dame-de-la-Mer".

En Camargue, les chevaux sont aussi blancs que noirs sont les taureaux et roses les flamants.

Rond-point

13 janvier 2020

Fontaines, Cerdon

Cerdon est un village qui peut être qualifié de viticole : son vignoble produit en effet un vin rosé pétillant (mousseux à consommer avec modération, bien évidemment).
Riche en vignes, il est aussi riche en eau, grâce à la présence dans la commune, en plus d'une ancienne cuivrerie artisanale, d'une vingtaine de fontaines.
En voici quelques-unes :












On remarquera particulièrement la fontaine surmontée d'une statue de femme tenant du raisin ainsi que celle qui est coiffée d'un angelot.

Voir aussi : les fontaines de Lay-Saint-Christophe ainsi que la fontaine Marianne, à Jussey.

8 janvier 2020

Plage de Lys-Chantilly

La plage de Lys-Chantilly se situe au bord de la rivière Oise sur la commune de Boran-sur-Oise, à quelques kilomètres à l'ouest de Chantilly, et donc à une trentaine de kilomètres au nord de Paris.



Établissement créé dans les années 1930, qui virent la naissance des congés payés en France, il se veut alors le rendez-vous de l'élégance et du sport, avec la pratique de la natation dans un bassin à vagues artificielles, du ski nautique, proposant même la descente d'un grand toboggan dans un baquet à roulettes.
Il accueille également un bar-restaurant qui diffuse de la musique dansante grâce à un haut-parleur géant, ainsi qu'un camping. Fermé à la fin des années 1990 à cause de sa fréquentation largement déclinante, il est racheté par la municipalité en 2005 pour y organiser des événements culturels, notamment des concerts.
Il est possible de privatiser le lieu, par exemple pour fêter un mariage.


La vue aérienne n'est pas sans rappeler la plage de Villennes, sur l'île de Platais, lieu aujourd'hui totalement abandonné.


Le site a accueilli le tournage d'une émission télévisée brièvement diffusée le samedi soir sur France 2 : "Boyard Land", concept dérivé du très populaire "Fort Boyard".
On y reconnaissait bien, dans le décor général de fête foraine et dans les épreuves du jeu, le bassin de l'ancienne piscine ainsi que les cabines, notamment.

7 janvier 2020

Rue Nicolas-Appert, Paris

Le 7 janvier 2015, un attentat terroriste dévasta les locaux du journal satirique "Charlie Hebdo".
Ceux-ci se trouvaient au numéro 10 de la rue Nicolas-Appert, à Paris, entre Bastille et République.
Une plaque commémorative posée à la mémoire des victimes de l'attentat marque cette adresse.



Un peu plus loin dans la rue, l'artiste C215 a réalisé, sur plusieurs années, des portraits en hommage aux tués.
Onze visages sont ainsi visibles sur la vue interactive suivante :


Aujourd'hui, trois nouvelles têtes enrichissent l’œuvre, avec une nouvelle inscription "JE SUIS CHARLIE".
En se déplaçant virtuellement, il est possible de découvrir deux autres portraits sous le porche de l'entrée du numéro 6.


La rue porte le nom de Nicolas Appert (1749-1841), inventeur des boîtes de conserve.

6 janvier 2020

Puits Couriot, Saint-Étienne

Au centre d'un bassin houiller, Saint-Étienne a connu un passé minier marqué par l'exploitation du charbon.

Assumant cette glorieuse période industrielle, la ville accueille un musée de la mine, ouvert en 1991 sur le site du puits Couriot.
Ce dernier a été creusé au début du XXe siècle, dès 1907, pour atteindre une profondeur de 735 mètres en 1913.
Il a accueilli jusqu'à mille mineurs avant sa fermeture en 1973.



Derrière le chevalement, on distingue deux crassiers (terrils).

Entouré d'un grand parc, le musée de la mine de Saint-Étienne permet notamment de découvrir un grand lavabo d'origine (qui regroupe les vestiaires collectifs et les douches des mineurs) ainsi que les compresseurs qui envoyaient de l'air au fond du puits.


Voir aussi :