"Antigone", en plus d'être le titre d'une tragédie de Sophocle et d'une pièce de théâtre de Jean Anouilh, est le nom d'un quartier de
Montpellier, à l'est de son centre-ville.
Conçu par le célèbre architecte espagnol
Ricardo Bofill (1939-2022) décédé il y a quelques jours, dont il constitue une oeuvre majeure au style audacieux néo-classique bien reconnaissable, il s'étend du centre commercial "Le Polygone", tout au bout de la
place de la Comédie, ...
... jusqu'à l'hôtel de région, également conçu par Ricardo Bofill et non loin duquel se trouve l'étonnant
"Arbre Blanc".
Construit de 1983 à 2000, le quartier voit son style sous l'influence inspiratrice de la Grèce antique, notamment grâce à la présence de formes monumentales rappelant des colonnes doriques.
Suivant un axe d'une orientation est-ouest presque parfaite, il peut être vu comme une réplique de la perspective formée par l'avenue Foch, la promenade du Peyroux et de l'aqueduc Saint-Clément le long du boulevard des Arceaux.
Les vues interactives ci-dessus permettent d'explorer Antigone, d'admirer ses recoins et découvrir des détails, comme cette curieuse bicyclette en apparence plantée dans un mur, à proximité d'une statue d'Artémis (Diane) chasseresse :
À voir également à Montpellier : le déroutant
hommage à Confucius.
Voir aussi : les
arcades du Lac, à Montigny-le-Bretonneux, dont Ricardo Boffill conçut également l'architecture.